Et s’il n’y avait pas tant de risques que ça à se lancer ?
Jessy Grossi teste le modèle freelance en 2008, un peu par hasard. Il était encore étudiant.
À la fin de ses études, il se demande s’il continue en freelance. Quand on est jeune, on pense que chacune de nos décisions est primordiale et risque d’avoir un impact énorme sur notre carrière.
Jessy, lui, a préféré faire le choix de démarrer en tant que salarié, comme une première brique.
“Parfois, le choix du freelance est une décision douloureuse. On se pose plein de questions (argent, réussite, stress, compétences) et aucune réponse ne vient. Dans un cas comme ça, il faut accepter de prendre un job et de se relancer plus tard.”
Lorsque Jessy se lance pour de bon début 2018, une de ses angoisses est de ne pas gagner suffisamment d’argent.
J’ai eu cette même angoisse (mes amis pourraient témoigner…). Et pourtant, ça ne m’a pas empêché de me lancer.
Et si je n’avais pas gagné rapidement autant d’argent qu’en salarié… ? Rien n’aurait vraiment changé dans mon quotidien.
Quand on n’a pas de prêts, ni de gros sujets financiers, il n’y a finalement pas tant de risques que ça.
Et parfois, être au pied du mur nous force à trouver des solutions, des nouvelles approches pour aller chercher de nouveaux clients.
Trouver son positionnement n’arrive pas du jour au lendemain
Jessy en parle très bien dans l’épisode.
“Qu’est-ce qui fait que tu es différent d’un autre freelance ?”
Moi-même, j’ai répondu à cette question en trouvant 3 arguments. Au début, ce n’est pas facile, on veut en dire le plus possible. Une ligne par argument doit suffire pour montrer sa différence.
Jessy, lui, a commencé par un positionnement très généraliste : “je fais du Facebook Ads”.
Il fallait qu’il trouve un positionnement niché, qui parle à sa cible.
CMO-as-a-service.
Ça ne parle pas à tout le monde, mais cela lui permet de limiter ses cibles. Elles comprennent directement la valeur qu’il apporte avec une dénomination comme celle-ci.
“Je déteste la notion d’expert !”
C’est aussi un sujet dont on a parlé. À quel niveau se situe vraiment l’expertise de quelqu’un ?